Les photos que nous a laissées Germaine Van Parys et qui sont présentées à l’occasion de cette exposition (et accompagnées de photos extraites de l’œuvre de sa filleule Odette Dereze, également photojournaliste) retracent plus d’un demi-siècle d’histoire.
Elles nous emmènent à la découverte du monde de la presse, de la politique, du Congo belge, de la publicité, de l’art, des magasins de luxe bruxellois, de l’univers de la culture, de la mode, des entreprises, mais nous font également revivre la Seconde Guerre mondiale, et font de nous les témoins oculaires des naissances et des décès au sein de la famille royale.
Si son regard curieux la pousse à se concentrer sur des sujets d’actualité, elle se plonge également au cœur de thèmes séculaires qui nous touchent aujourd’hui encore et nous transpercent le cœur telle une flèche acérée. Ses photos constituent une chronique journalistique en images de la Belgique, alliant rêves, joies et chagrins. Intemporelle, elle confronte en même temps l’observateur à des événements historiques, que ce dernier soit ou non déjà passé outre.
L’exposition et ces photos marquantes jonglent avec les archives tenues cachées durant de si nombreuses années par une photographe indépendante, qui s’attache à réaliser une épreuve captivante au moment opportun. Nous découvrons désormais son œuvre au grand jour. Alliant mystère et caractère, les photos sont aussi authentiques et surprenantes que l’était la personnalité de Germaine Van Parys.